La forte participation du premier tour de l’élection présidentielle confirme que cette campagne passionne les Français, et qu’ils sont conscients de l’importance historique de l’enjeu.
C’est également, un signe d’espoir. Car les Français espèrent comme l’a fait Nicolas Sarkozy, que l’on n’esquive pas leurs problèmes, et que l’on apporte des réponses concrètes à leurs préoccupations.
C’est, depuis 1974, la première fois que le candidat issu de la droite républicaine et du centre atteint un niveau aussi élevé au premier tour de l’élection présidentielle. En 1974, VGE atteignait 32,6% contre 28,3% en 1981. Nicolas Sarkozy, avec pourtant d’autres concurrents politiques face à lui, atteint un score historique de 31,18%.
Ce succès créée une véritable dynamique et nous permet d’engager le grand mouvement de rassemblement que le peuple français attend et espère. Ce soir, plus que tout autre, Nicolas Sarkozy a conscience de sa responsabilité. Il n’a pas le droit de décevoir les attentes qui se sont exprimées et qui espèrent dans sa volonté de changement.
Après ce premier tour, il est clair que la stratégie de rupture que Nicolas Sarkozy défend est celle que les Français attendent, car il est le seul candidat qui incarne le changement pour notre pays. Changement dans la façon de faire de la politique, changement par rapport à des années d’impuissance ou de fatalisme.
La France a besoin de choix clairs, d’un projet cohérent et d’une majorité pour le mettre en œuvre. Seul Nicolas Sarkozy a la compétence, l’énergie et la capacité de rassemblement pour conduire la France sur ce chemin.
La candidate du parti socialiste se qualifie pour le second tour. Ce n’est pas en soi une surprise. Mais, avec un total des gauches en dessous de 40%, les Français ont adressé un message clair : la gauche et ses représentants ne sont pas qualifiés pour conduire le changement profond et nécessaire que réclame la France.
Cette faillite, elle le doit à un discours archaïque et à une incompréhension manifeste de l’état du pays et de ses attentes. Cette gauche là, elle n’a pas changé depuis Lionel Jospin, c’est la gauche d’il y a dix années…
La campagne de diabolisation, de dénigrement et d’insultes que conduit la gauche et le parti socialiste est indigne.
Décidemment, la gauche n’a pas changé depuis 50 ans !
En 1958, déjà, elle expliquait aux Français, au moment du retour du général de Gaulle, que « le fascisme ne devait pas passer ». Elle décrivait il y a encore quelques années, Jacques Chirac, comme un « facho »… Elle fait la même chose avec Nicolas SARKOZY et orchestre sa campagne de 2eme tour sur le refrain « tout sauuf Sarkozy » !
La réalité, c’est que les Français ne supportent plus ces injures, qu’ils ne veulent plus de ce mépris et de cette arrogance.
Nicolas Sarkozy s’adresse lui aux Français : à tous les Français, quelle que soit leur origine, leur catégorie sociale ou leur famille de pensée.
Ce soir, il a décidé d’engager le rassemblement du peuple de France.
Car La France est ce qui doit nous rassembler. Car la France est une idée et une réalité vivante. La France, ce n’est pas ringard, ce n’est pas fichu : c’est un pays exceptionnel aux atouts formidables.
Ce rassemblement s’adresse à tous les Français de bonne volonté :
- aux Français qui ont compris que le vote extrême ne pouvait pas construire l’avenir,
- aux Français de gauche, qui sont si attachés aux promesses du changement, du mouvement et du progrès pour tous,
- à ces Français qui se reconnaissent dans les valeurs du centre mais qui ne peuvent se satisfaire des conservatismes.
Nicolas Sarkozy veut être le président qui rassemble et protège les Français.
Pour cela, il restaura le pouvoir achat, renforcera la sécurité et l’autorité de l’Etat, refondera l’école sur les bases de l’exigence et de l’excellence, protégera les plus faibles et fera une place aux plus démunis, tout en récompensant les plus méritants. Dans la France qu’il dessine, chacun trouvera sa place, et nul ne sera laissé sur le bord du chemin.
Ce second tour, Nicolas Sarkozy l’engage avec la volonté et le devoir de tolérance et de débat. Pour éclairer les Français, il continuera de leur proposer un projet d’avenir, concret et cohérent. Il continuera à débattre, à proposer, et à imaginer les voies de l’avenir, dans le respect de sa concurrente.
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