Lundi 20 octobre
6 mois viennent de s'écouler depuis l'élection d'Eugène CASELLI à la Présidence de Marseille Provence Métropole.
C'est un drôle d'anniversaire sur lequel j'ai eu le temps de méditer, ce week-end.
Que se passe-t-il ?
Dans une logique politicienne implacable, l'ensemble des projets planifiés par la majorité municipale, avant et pendant la campagne électorale, faisant l'objet de compétences partagées entre la Mairie et la Communauté urbaine, sont escamotés : l'incinérateur, le Tramway jusqu'à la place du 4 septembre …
En revanche, quid des promesses faites par le candidat GUERINI et ses alliés.
L'exemple le plus significatif : le Président du Conseil général, en mars dernier, promettait de rendre la ville propre en 6 mois. Il proposait, comme principal outil, la suppression du "fini-parti".
Le "fini-parti" demeure, aujourd'hui, la règle. Les rues secondaires laissées à l'abandon sont de plus en plus nombreuses.
Le mécontentement de nos administrés va grandissant et les habitants de mon secteur sont désabusés.
Là où nous assumons, d'autres ne prennent pas leurs responsabilités. Tel est l'objet de ma réflexion.
Messieurs CASELLI et GUERINI vont-ils privilégier la préparation des combats électoraux à venir au développement de notre ville ?
Vont-ils limoger la compétence au détriment de l'avancement des projets ?
Je tiens, d'ailleurs, à rendre hommage à Josiane BEAUD, obligée de quitter la direction de la RTM où elle avait participé au lancement réussi du Tramway ainsi qu'au redéploiement des lignes de bus.
Marseille est en devenir, Marseille est en réalisation. Nous n'avons pas le loisir de perdre des années précieuses en atermoiements partisans.
La politique, au sens de la conquête du pouvoir, n'est pas l'affaire des administrés, seule la bonne gestion de notre cité, dans l'intérêt général, leur importe.
C'est avec ce profond sentiment d'obligation envers les habitants de mon secteur que j'ai débuté la semaine.
Après avoir brièvement réuni mes collaborateurs, en tout début de matinée, je me suis rendu à l'Hôtel de Ville pour l'habituelle réunion d'Etat major.
J'ai, ensuite, mis ma casquette de Vice-Président de l'AP - HM à l'occasion de la visite de l'Hôpital Lavéran, avant de regagner la Mairie du 3e secteur pour honorer des rendez-vous.
Mardi 21 octobre
La polémique enfle suite à l'octroi, dans le cadre du Plan Hôpital 2012, de 54 millions d'euros au nouvel établissement privé marseillais qui va naître de la fusion des hôpitaux Desbief et Ambroise Paré.
Sans remettre en cause le bien fondé du projet de création d'un pôle hospitalier privé auquel l'Etat apporte son aide, l'attribution de seulement 9 millions d'euros à l'AP-HM génère un réel malaise.
Il est important de rappeler que l’AP-HM inverse la tendance en matière budgétaire avec une réduction de 10 millions d’euros de déficit par rapport au prévisionnel.
Dans le même temps, la progression des recettes durant les deux dernières années était en moyenne de 1,,32%, et l’année 2008 démontre une hausse de ces recettes de plus de 3,5%. L’effort de codage et d’activité porte donc ses fruits.
J'ai, donc, immédiatement écrit à Madame Roselyne BACHELOT, Ministre de la Santé, de la Jeunesse et des Sports, pour qu’au-delà de ce premier bilan du Plan Hôpital 2012, portant sur moins de 20% du montant d’investissement prévu par le Plan, nous sachions prendre les mesures nécessaires pour soutenir plus activement la modernisation des hôpitaux publics de Marseille et assurer la pérennité du Service public de Santé.
Un dossier important à suivre.
Aujourd'hui, c'est aussi à Sœur Emmanuelle que je pense. Nous perdons une grande dame. Elle restera un exemple d'amour et de fraternité, à travers le monde entier.
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