De retour à Marseille, j'ai
repris mes activités municipales.
JEUDI 5 FEVRIER
J'ai consacré la majeure partie de ma journée à des rendez-vous avec des administrés.
Le Conseil d'arrondissements a, cette fois, été cours : nous avions peu de rapports à étudier.
Dans
la soirée, mon attention s'est focalisée sur l'intervention télévisée du Chef
de l'Etat.
Le Président de la République est apparu calme, déterminé et pédagogique, pendant plus de 95 minutes.
Il
s'est montré résolu à réformer le capitalisme. Il a souhaité une vision
européenne commune, en vue, notamment, du sommet du 2 avril.
Nicolas SARKOZY n'en a pas moins tendu la main aux syndicats, en leur proposant une rencontre, le 18 février. Plusieurs pistes ont été ouvertes aux organisations de salariés : une meilleure indemnisation du chômage partiel, la suppression de la 1ière tranche de l'impôt sur le revenu, l'augmentation des allocations familiales, des chèques emploi-service offerts aux personnes âgées, la relance de la participation …
Le
Chef de l'Etat a, aussi, souligné sa détermination à voir abaisser la TVA sur
la restauration.
Si l'agenda social s'est enrichi de mesures pour le pouvoir d'achat, le Président de la République a, également, envoyé un signal fort aux entreprises en annonçant la suppression possible de la taxe professionnelle en 2010. Il a, en ce sens, invité les constructeurs automobiles français à "relocaliser".
Cette réforme de la taxe professionnelle est indissociable d'une réforme des échelons locaux puisqu'elle pose la question du financement des collectivités territoriales.
Nicolas SARKOZY a, aussi, apporté son soutien à deux figures, en difficulté, de son Gouvernement : Rachida DATI pour qui il refuse l'idée d'une sanction et Bernard KOUCHNER à qui il a adressé toute sa confiance.
Le Chef de l'Etat s'est montré particulièrement gaullien,
dans la tourmente. Il a, comme nous attendions de lui, reconnu l'ampleur de la
crise économique internationale, mais a confirmé aux Français qu'il était, plus
que jamais, capitaine du navire.
VENDREDI 6 FEVRIER
Nous avons repris les comités de suivi des CIQ avec les CIQ Longchamp-Flammarion et Chave-Blancarde.
Je m'efforce de les recevoir, tour à tour, le vendredi, tous les 15 jours. Nous faisons un point détaillé de tous les dossiers en cours : de la propreté à la voirie, en passant par les projets de grandes infrastructures et la vie générale des quartiers.
Aujourd'hui, je rappelle à chacun le partage des compétences entre la Communauté urbaine et la Ville de Marseille et leur affirme ma détermination à avancer, dans mon secteur.
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