Un drame. Voilà ce qui s'est joué le 28 octobre 2006, à Marseille. Un bus incendié, une jeune femme transformée en torche vivante et désormais entre la vie et la mort…
Un acte ignoble, inqualifiable… heureusement isolé…
Mais surtout, les présumés coupables "d'incendie volontaire ayant entraîné une mutilation ou une invalidité permanente" sont des enfants, des minots de moins de 17 ans. Pour leurs parents, ils étaient dans leur chambre au moment des faits.
Là, est le vrai drame. Le débat n'est pas de savoir comment Nicolas SARKOZY a réagi, quelle personne s'est prononcée, comment s'est déroulée l'interpellation, comment les médias ont couvert l'événement. Ce qui doit poser question, aujourd'hui, c'est la misère sociale et éducative dans laquelle sont plongés certains de nos jeunes.
Qui a renoncé, entre laxisme et prévention ? Où sont les barrières indispensables à la construction d'un enfant ? Comment en arriver à tel degré de violence? Pourquoi un tel mode de défoulement ?
C'est en père de famille que je réagis aujourd'hui. La société ne peut pas être responsable de tout. L'économie ne peut pas être la cause de tout. Les médias ne peuvent pas être montrés du doigt à chaque fois.
Chacun doit prendre ses responsabilités. Un délinquant a un père, une mère, en tous cas, un cadre familial. C'est avant tout dans cette cellule primaire que se construisent un homme et une femme.
C'est encore en père de famille que j'adresse mes pensées les plus sincères à Mama GALLEDOU et sa famille.