Le blog de Bruno Gilles

Blog de Bruno GILLES Sénateur des Bouches du Rhône Maire des 4e et 5e Arrondissements de Marseille

Conseil d'administration de l'Assistance Publique des Hôpitaux de Marseille

Cliché 2009-10-23 16-36-41


En ma qualité de Vice Président de l'Assistance Publique des Hôpitaux de Marseille, j'ai eu l'occasion, le vendredi 23 octobre 2009, de prononcer devant le Conseil d'Administration, le discours suivant :


Mesdames, Messieurs,
 Chers Amis,
 
La Loi Hôpital, Patients, Santé, Territoires, a été votée les 23 et 24 juin et promulguée le 21 juillet.
 
Les textes relatifs :
- au conseil de surveillance,
- au directoire
- et au président de la communauté médicale d’établissement sont imminents nous dit-on.
Normalement le  CA prévu en décembre devrait être le dernier.
Il sera remplacé par le Conseil de Surveillance qui n’aura plus les mêmes fonctions.
 
En bref, comme son nom l’indique le Conseil surveille  et peut commander des audits s’il le juge nécessaire.
 
. Il approuve (ou non) le compte administratif,
. Il se réunit périodiquement
. Il vote le projet d'établissement
. La différence avec le Conseil  d’Administration : 
Il ne délibère plus et ne vote plus le budget.
. 15 personnes le composent.
Je vous propose donc de « terminer avec reconnaissance» le prochain et donc dernier CA  par une petite manifestation amicale.
 
En effet je souhaite tout particulièrement  vous remercier toutes et tous de votre travail.
Chacun d’entre nous a toujours défendu ses points de vue avec fermeté, mais toujours avec courtoisie.
 
C’est donc, une ère très longue de la vie des hôpitaux qui va se terminer et je suis certain que nous allons tous être un peu nostalgique.
Autre sujet, nous allons bientôt inaugurer le Pavillon de l’Etoile qui se situe à l’Hôpital Nord.
Splendide bâtiment de 41000m2, décidé par le projet médical 2004-2009 et financé partiellement par le Plan Hôpital 2007 pour un coût de 77 millions d’euros.
 
Vous disposez d’ailleurs d’une information complète sur ce bâtiment dans votre dossier. 

Nous attendons donc pour cette inauguration, Madame la Ministre de la Santé,  qui je l’espère très fortement ainsi que vous toutes et tous,
nous annoncera une aide exceptionnelle conséquente afin de nous aider pour le démarrage du bâtiment médico technique de la Timone et nous l’espérons d’une nouvelle maternité.
 
Cette inauguration sera aussi l’occasion de « donner le coup d’envoi  aux projets culturels liés à 2013 »
Je voudrais saluer l’initiative prise par le Directeur Général et le Président de l’Université de signer une convention de partenariat culturel.
Il s’agit d’une convention d’objectifs pour la mise en œuvre d’un projet culturel dans la dynamique de :
Marseille Capitale Européenne de la Culture 2013.
 
Il est en effet très important :
- que de grandes institutions s’approprient et investissent « 2013 ».
- que les agents de l’AP-HM,
- ainsi que des personnes fragilisées par la maladie, le handicap, leurs familles,
- et les associations liées à l’hôpital,
puissent non seulement participer mais être même à l’origine de projets culturels.
 
Je pense qu’au prochain CA nous disposerons d’un document qui nous permettra d’avoir une discussion approfondie sur ce sujet et sur les projets proposés. 


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La réforme de La Poste - Lettre du Premier Ministre aux Maires de France

Monsieur Le Maire,

 

À l’heure où le Gouvernement s’engage à modifier le statut de La Poste, j’ai cru nécessaire de vous adresser ce courrier pour vous sensibiliser sur notre démarche. Votre proximité avec les Français vous conduit naturellement à être vigilant sur l’évolution de cette grande entreprise de service public qu’est La Poste.

 Avec le Président de la République, je veux donner à La Poste les moyens de répondre aux défis qui lui sont lancés. L’ouverture complète du marché postal européen, prévue au 1er janvier 2011, et l’usage grandissant des nouvelles technologies de communication qui a entraîné un forte réduction de l’activité courrier, exigent une transformation de La Poste, sous peine de déclin assuré. Face à ces défis, La Poste doit moderniser son outil industriel et développer de nouvelles activités à forte valeur ajoutée. Elle doit poursuivre son développement dans le nouveau contexte européen. Elle doit élargir la palette de ses produits et services. Elle doit exercer encore plus efficacement ses métiers : distribution du courrier par les facteurs six jours par semaine, distribution de la presse, envois de colis, fournitures de services financiers. Le Gouvernement s’est, d’ailleurs, employé à étendre le champ des services bancaires proposés par La Poste avec la Banque Postale.

 J’ai la conviction que La Poste, forte de son expérience, de l’engagement de ses personnels, et des liens anciens qu’elle entretient avec les Français, a la capacité de répondre à ces défis et de s’imposer face à ses concurrents. Mais pour cela, elle doit impérativement moderniser son statut. Le statut actuel de la Poste et le poids de son endettement – 6 milliards d’euros - ne lui permettent pas d’investir massivement.

 La transformation du statut de l’entreprise est nécessaire pour que ses fonds propres soient renforcés. La loi confirmera que ces capitaux devront rester 100% publics, le Gouvernement s‘y est engagé. Investir aussi massivement dans La Poste, c’est la preuve de l’attachement du Président de la République et du Gouvernement à son caractère de service public. Notre choix est, donc, bien le contraire d’une privatisation !

 Grâce à ces moyens supplémentaires, La Poste pourra conduire les investissements indispensables à son développement, qu’il s’agisse de la modernisation de l’outil industriel du courrier et des bureaux de poste, du développement des services liés au courrier, ou du colis express qui est un facteur de croissance majeur pour La Poste dans le contexte de l’explosion du commerce électronique.

 L’attachement des Français à La Poste tient au fait qu’elle est un acteur essentiel de la vie de nos territoires et de la préservation de notre modèle de cohésion sociale. Je sais les élus locaux très attachés à cette dimension humaine.  Je le suis aussi.

 La Poste compte près de 17 000 points d’accueil, répartis sur tout le territoire qui sont autant de points d’animation de la vie locale et de renforcement du lien social. Elle exerce en outre une mission d’accessibilité aux services bancaires pour tous, grâce à laquelle la France est l’un des pays les mieux placés en Europe dans la lutte contre l’exclusion bancaire de nos citoyens les plus modestes. 

Les Français, comme les élus, sont soucieux que les missions de service public de La Poste continuent à être pleinement assurées à l’avenir. Le Gouvernement partage totalement ses préoccupations. 

C’est d’abord en investissant massivement dans ses métiers que La Poste pourra assurer sur le long terme la poursuite de ses missions de service public. Le Gouvernement s’engage en outre à ce que les missions de service public aujourd’hui assurées par La Poste, et les moyens financiers nécessaires, soient garantis. Le futur contrat de présence territoriale qui sera signé fin 2010 entre l’Etat, La Poste et l’Association des Maires de France garantira la poursuite de la mission d’aménagement du territoire de La Poste, à laquelle tous les Maires de France sont légitimement très attachés. 

Tels sont les éléments d’information que je voulais vous adresser personnellement. Je voulais partager avec vous ma conviction que l’avenir de La Poste et de ses missions de service public dépendent largement de la réforme engagée. Par-delà les étiquettes partisanes, j’ai confiance dans le sens de votre jugement et votre sens de l’intérêt général.

 Je vous prie de croire, Monsieur Le Maire, à l’assurance de mes sentiments les meilleurs. 

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Prévention des risques psychosociaux : Xavier Darcos présente un plan d'actions d'urgence dans les entreprises

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Xavier Darcos a réuni en session extraordinaire, le 9 octobre, le conseil d'orientation sur les conditions de travail (COCT) pour annoncer un plan d'actions d'urgence sur la prévention des risques psychosociaux dans les entreprises.

Alors que le deuxième Plan santé au travail pour les années 2010-2014 doit être décliné à partir du mois de décembre, Xavier Darcos a décidé de lancer, dès à présent, des mesures d'urgence pour développer une prévention active des risques psychosociaux.

Le ministre a déploré le fait que les risques psychosociaux aient été "longtemps sous-estimés" alors qu'"ils sont pourtant réels, comme la situation humaine et sociale à France Télécom l'a montré de façon particulièrement dramatique".

Pour remédier à cette situation, le ministre du Travail a présenté un plan articulé autour de cinq mesures d'urgence avec :

  • l'ouverture de négociations sur le stress dans toutes les entreprises de plus de 1 000 salariés avant le 1er février 2010 ;

  • la demande aux directions régionales des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (Direccte) de publier, sur leur site internet et sur celui des services de l'Etat, le résultat des négociations et la liste des entreprises de plus de 1 000 salariés où ces négociations n'auraient pas abouti. Les directeurs régionaux devront aussi organiser des séminaires pour repérer et exposer les bonnes pratiques aux partenaires sociaux ;

  • la mise en place d'une politique d'information dans les PME et les TPE avec l'aide de l'Agence nationale pour l'amélioration des conditions de travail et l'Institut de recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles ;

  • la création d'une structure auprès du directeur de la direction générale du travail pour permettre, dès le 1er février 2010, aux directeurs régionaux de signaler les cas les plus sensibles ;

  • l'exigence que dans le domaine des risques psychosociaux l'Etat soit exemplaire.

"On a longtemps considéré que les maladies et risques professionnels étaient inéluctables, comme s’ils étaient le prix à payer au progrès technique et économique. C’est parce que je refuse ce fatalisme que je veux tout mettre en oeuvre, avec le COCT et l’ensemble des acteurs concernés, pour redonner au travail ses lettres de noblesse et faire en sorte qu’il soit un lieu où puissent s’épanouir les talents de chacun d’entre nous", a conclu Xavier Darcos

Le dossier de presse, sur le site du ministère du Travail

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