J’ai débuté ma semaine par un
Conseil communautaire chargé.
Je suis intervenu à plusieurs
reprises et, notamment, à l’occasion de la présentation du Compte Administratif
2009.
En
charge de l’exécutif de la Communauté urbaine Marseille Provence Métropole en 2008, nous avions veillé à constituer
une meilleure épargne de gestion en construisant le Budget Primitif 2008.
Nous
étions, par conséquent, entrés dans le cercle vertueux d’une gestion rigoureuse
et responsable de nos charges courantes de fonctionnement, tout en investissant
pour préparer l’avenir et soutenir l’emploi.
Nous
avons voté, le 13 octobre 2008, le Budget Supplémentaire proposé par le nouvel
exécutif de la Communauté urbaine car il allait dans le bon sens : il
confirmait notre bonne gestion et l’orientation que nous souhaitions voir
donner à la gestion financière des projets.
De la même manière, nous n’avons pas de critique sérieuse
à faire sur l’exécution du Compte Administratif 2009.
Sur le fond, nous pourrions nous
montrer satisfaits de la « gouvernance partagée » puisque en matière
budgétaire, l’équipe d’Eugène CASELLI poursuit notre politique. J’ai simplement
regretté, au nom de notre Groupe, l’augmentation de la taxe professionnelle.
Cette mesure alourdit les charges des entreprises et pénalise l’emploi.
Nous pourrions, également, nous
montrer satisfaits puisque le nouvel exécutif semble avoir découvert le
principe de réalité sur certains grands dossiers :
- La poursuite de la construction et la mise en œuvre de
l’incinérateur de Fos-sur-Mer.
-
La confirmation du projet des Terrasses du Port.
-
La conservation, après quelques pirouettes, du principe du fini-parti que vous
aviez promis d’abandonner.
-
Une partie de la prolongation du Tramway jusqu’à Castellane.
-
La mise en place, en accord avec le Maire de Marseille, de la mission
« centre-ville » et de la piétonnisation du Vieux-Port.
Au vu de ces éléments, qui ont
émaillé la première année de présidence socialiste de la Communauté urbaine,
nous pourrions nous montrer confiants en l’avenir.
Nous n’avons qu’un désir : partager l’enthousiasme
politique au service de nos concitoyens, construire l’avenir de ce territoire
et nourrir la réflexion ouverte par Renaud MUSELIER sur le Grand Marseille.
- Mais, l’avenir ne peut se
construire que sur le respect et l’association du fond et de la forme.
Dès
lors que la Mission Centre Ville est pilotée par Yves MORAINE et Patrick
MENNUCCI, il n’est pas acceptable que Patrick MENNUCCI se répande dans la
presse sans informer et associer Yves MORAINE, et vienne rompre un pacte scellé
par le Président de MPM et le Maire de Marseille eux-mêmes.
S‘il
avait été convenu que pour le PLU, les maires de chaque commune de MPM soient
consultés et décideurs, il n’est pas acceptable que la Ville de Marseille soit
atomisée. Marseille est une et indivisible. C’est son Maire qui la représente
et non les maires de secteur, pas plus Patrick MENNUCCI qu’un autre.
- L’avenir ne peut se construire
avec des arguments fallacieux opposés à l’avancement des dossiers importants
pour préparer notre Ville et son territoire à recevoir 10 millions de visiteurs
en 2013 :
Le
grand émissaire (à ne pas confondre avec le grand mammamuchi) ne peut « ad
vitam eternam » être opposé aux travaux du Tramwya, rue de Rome, pas plus
qu’au lancement des travaux du Tunnel Prado Sud.
- L’exigence d’avenir ne peut
supporter une débauche de communication sur les panneaux publicitaires des rues
de Marseille ou des pleines pages de journaux alors qu’il y a tant de travaux à
conduire, dans nos communes, pour améliorer le quotidien de nos concitoyens.
Notre Groupe a demandé à Eugène CASELLI de rendre possible
la gouvernance partagée en veillant au respect du fond et de la forme,
indissociables à nos yeux, et en veillant à ce qu’elle ne soit pas bafouée. Le
pacte de gouvernance partagée ne doit pas être entaché d’outrecuidance, de
désinvoilture, de maladresses ou de double langage.
Donc, si nous n’avions rien à
ajouter au Compte Administratif présenté, pour les raisons évoquées, nous nous
sommes abstenus.
Je suis également intervenu à
l’occasion du rapport 36 relatif à l’approbation du rapport annuel sur le prix
et la qualité du service public d’élimination des déchets pour l’année 2008.
J’ai
rappelé la tenue, dans notre Mairie de secteur, du 2e Comité de
Suivi Propreté des 4e et 5e arrondissements, le 18 juin
dernier, dans un esprit convivial et détendu.
Pourtant,
j’ai aussi retranscrit que j’aimerais voir les 91 kilomètres de rues de mon
secteur nettoyés aussi efficacement que la partie du 5e
arrondissement chère à Antoine ROUZAUD. Les « rouzettes », nos
fameuses cantonnières, sont effectivement plus présentes sur le boulevard Chave
que partout ailleurs.
En
matière de propreté, les 4e et 5e arrondissements doivent
être traités comme les autres secteurs du centre ville et, notamment, comme les
1er et 7e arrondissements.
Je
suis arrivé, très tôt, ce matin, à Paris. Je reste deux jours au Sénat.