LES CHIFFRES
60
% : c’est le pourcentage de TGV qui circulent aujourd’hui.
40
% : c’est le pourcentage de TER qui circulent aujourd’hui.
760
M€ : c’est le
coût de la prime exceptionnelle de solidarité versée en anticipation du RSA.
220
€ : c’est le montant de la prime exceptionnelle versée en 2008.
L’ESSENTIEL
L’ensemble des syndicats appelle à une journée de grèves et de manifestations
le 29 janvier pour la défense de l'emploi, du pouvoir d'achat et des services
publics.
Par cette mobilisation, les Français expriment une inquiétude légitime face à la crise qui touche notre pays. Le
Président de la République et le Gouvernement sont attentifs et pleinemen mobilisés pour y répondre.
Depuis l’élection de Nicolas SARKOZY, de nombreuses mesures ont été prises pour l’emploi et le pouvoir d’achat. Face à cette crise sans précédent, le Gouvernement met tout en oeuvre pour relancer les moteurs de notre économie, soutenir
les plus en difficulté et refonder les règles du capitalisme
financier.
POURQUOI CETTE GREVE ?
Huit organisations syndicales se sont mises d'accord sur une
plate-forme commune :
Donner la priorité au maintien des emplois (renoncer
aux suppressions de postes dans la fonction publique) ;
Améliorer le pouvoir d’achat (par une relance de la
consommation) ;
Préserver et améliorer les garanties collectives (abroger
les dispositifs légaux qui ont remis en cause la réduction du temps de travail, retirer la proposition de loi sur
le travail du dimanche) ;
Réglementer la sphère financière internationale (mettre
fin aux paradis fiscaux et à la spéculation).
LE GOUVERNEMENT EST-IL SOURD A L’INQUIETUDE SOCIALE ?
Parce que c’est une période très difficile pour les Français, il
est normal que les inquiétudes et la colère s’expriment. Le Président de la République et le Gouvernement
sont à l’écoute et attentifs à la journée d’actions de jeudi.
Mais ces difficultés ne doivent pas conduire à l’immobilisme, bien
au contraire. Nous devons continuer à moderniser notre pays et garder le cap des réformes.
Le Gouvernement est dans l’action. Nous
l’avons montré avec la prime exceptionnelle ou la
prime en anticipation du RSA (revenu de solidarité active).
Le dialogue social n’a jamais été aussi intense que ces
derniers mois avec notamment des chantiers essentiels tels que la formation professionnelle,
l’indemnisation du chômage partiel, la gestion de l’emploi
et des compétences ou encore l’assurance
chômage. Le Président de la République organisera une réunion d’agenda social avec l’ensemble des partenaires sociaux dans
les toutes prochaines semaines.
SELON LES SONDAGES, CETTE GREVE EST SOUTENUE PAR LES
FRANÇAIS ?
Ce soutien au mouvement est normal : qui ne voudrait pas
protéger son emploi, son salaire, son pouvoir d’achat ?
Il faut toutefois relativiser ces chiffres : si les Français ont
généralement de la sympathie pour les grévistes avant une grève, ils en ont beaucoup moins dès qu’ils se
retrouvent bloqués par ces grèves et qu’ils ne peuvent pas se rendre à leur travail.
LE POUVOIR D’ACHAT EST UNE DES INQUIETUDES PRINCIPALES,
QU’A FAIT LE GOUVERNEMENT ?
Nous n’avons pas attendu la crise pour nous inquiéter du
pouvoir d’achat :
Le Gouvernement a mis en place le RSA, qui
est un complément de revenu pour les travailleurs pauvres.
La Gouvernement a instauré le tarif social du gaz, le doublement
de la prime à la cuve, ou les revalorisations des minima sociaux comme
le minimum vieillesse.
Parce qu’en période de crise la solidarité nationale doit jouer à
plein, Nicolas SARKOZY a pris les mesures nécessaires : une prime exceptionnelle de 220€, le versement
d’une prime de solidarité active de 200€ pour les 4 millions de bénéficiaires du RSA.
ET POUR L’EMPLOI ?
Depuis l’élection du Président de la République, le travail et
l’emploi sont au coeur de l’action du Gouvernement. Avec les heures supplémentaires, la réforme du
contrat de travail, le RSA, la fusion ANPEAssedic dans « Pôle Emploi », nous avons remis le travail au coeur de
la société.
Sauver l'emploi des Français, c'est l'objectif numéro 1 du plan
de relance de l'économie. Pour sauver l'emploi des Français, nous avons choisi l'investissement : lui
seul permet de stimuler l’activité et de créer des emplois aujourd'hui tout en musclant la croissance de demain.
Nous avons aussi mis en place des mesures d’accompagnement : aide aux
nouvelles embauches des entreprises de moins de 10 salariés en 2009 ; augmentation à 330
000 des contrats aidés dans le PLF 2009, soit 100 000 de plus que prévu ; extension aux bassins d’emploi en
difficulté du contrat de transition professionnelle (CTP), qui donne aux salariés d’une PME une
allocation chômage plus généreuse et plus longue : 100% du salaire net pendant 12 mois ou encore la
négociation avec les partenaires sociaux de la convention de reclassement personnalisé.
L’activité partielle, ce sont des licenciements économiques en
moins ! Le Gouvernement a donc incité les partenaires sociaux à renégocier l’indemnisation du chômage
partiel qui n’avait pas été revalorisée depuis 1993 et a assoupli son utilisation.
Enfin, le Président de la République et le Gouvernement ont
pleinement associé les partenaires sociaux à la prévention et à la gestion des restructurations industrielles,
au service de l’emploi.
NE FAUT-IL PAS REGLEMENTER LA FINANCE INTERNATIONALE ET
MIEUX REPARTIR LES BENEFICES ?
Face à la crise actuelle, chacun doit prendre ses
responsabilités. L'Etat a pris les siennes en soutenant le système bancaire. C'est maintenant aux banques de tenir leurs
engagements et de se soumettre au pacte moral que l'Etat a conclu avec elles.
Le PS est dans les bonnes intentions ; le Gouvernement, lui,
est dans l’action :
Sous l’impulsion de Nicolas SARKOZY, les 27 se sont mis d’accord
pour supprimer les parachutes dorés des dirigeants de banques sauvées grâce à des fonds publics et pour encadrer
les rémunérations.
Mardi 20 janvier, à la demande du Président de la République, les
dirigeants des principales banques françaises ont accepté de renoncer à leurs bonus.
Par ailleurs, les représentants d'une vingtaine de pays se sont
réunis en octobre dernier à Bercy pour discuter des mesures à prendre pour lutter contre les paradis
fiscaux.
LE SERVICE MINIMUM EST-IL APPLIQUE ?
Que ce soit dans les transports ou à l’école, le service
minimum, ça marche !
Cette grève montre l'efficacité des mécanismes de la loi sur le
service garanti : elle permet de mieux prévoir les niveaux de participation à la grève et donc
le service minimum.
Concernant les transports, le service garanti a fait
l’objet d’une information abondante et détaillée aux voyageurs. Aujourd’hui, tous les niveaux de service annoncés
sont effectivement tenus : 60 % de TGV, 40 % de TER et 45 % des Transiliens circulent.
La loi sur le service minimum permet de mieux réutiliser tous
les personnels disponibles (redéploiement des personnels du TGV au TER) et de mieux informer les
voyageurs sur les prévisions de trafic et sur le détail des trains en circulation.
Concernant l’école primaire, le service minimum
d’accueil permet aux parents d’aller travailler grâce à une prise en charge de leurs enfants. Et cela marche : 12 000
communes qui avaient un taux de grévistes supérieur à 25% l’ont mis en place lors de la
dernière grève.
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