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Commentaires

jean

Monsieur GILLES,

Je viens de lire dans la presse que vous aviez déposé un amendement visant à aider les employés à partir en pré-retraite sans pénaliser fiscalement les entreprises. Pour financer cette mesure qui a été adopté par l'Assemblée Nationale, vous avez demandé que le manque à gagner pour l'Etat soit compensé par une taxe sur les alcools.
Sans être particulièrement pour une nouvelle taxe, je trouve courageux de vous attaquer ainsi au lobby de l'alcool dans notre pays.
En effet, alors que les politiques de santé publique s'attaquent fortement au tabac, nous avons souvent l'impression que l'industrie de l'alcool fait la pluie et le beau temps et qu'il est impossible de s'attaquer au problème de l'alcoolisme.
Il est vrai que l'image d'Epinal représente le français moyen avec un litron de rouge sous le bras, avec une baguette de pain à la main!!!
Il est vrai qu'il y a une grosse industrie de l'alcool dans notre pays et que cela représente des dizaines de milliers d'emploi.
Mais la santé publique doit primer en la matière.
Je ne sais pas s'il faut passer par des taxes supplémentaires, par des interdictions...mais il est temps de traiter sérieusement ce problème de société, ce que vous avez le courage de commencer à faire

Angeline Martin marseille 5ème

Dilemme, je ne suis pas d'accord lorsqu'on voit le nombre de fumeurs passifs atteints d'un cancer du poumon. Comment peut-on exposer les siens et notamment les enfants à un tel risque. Vous avez des enfants dites-vous, j'espère pour eux que vous ne fumez pas en leur présence.
savez-vous le nombre d'enfants atteints de maladie pulmonaire, d'enfants nés prématurément car issus d'une maman fumeuse. Il est temps que les gens prennent conscience du danger, et que ceux qui veulent le braver le face seul sans polluer ceux qui n'ont rien demander ou ceux qui ont fait l'effort de s'arrêter.

Gérard

On peut comparer les effets de la consommation du tabac avec ceux de l'alcool ces deux produits étant également nocifs pour ceux qui les ingèrent mais le tabac est bien plus aggressif que l'alcool pour l'entourage du consommateur.

L'alcool au volant tue spectaculairement, le tabac consommé un peu partout au travail, à la maison, au café etc. a une action invisible mais à terme beaucoup plus meurtrière, il est donc indispensable de protéger en tout premier lieu ceux qui ont choisi de ne pas ou de ne plus absorber de fumée et de ce fait l'interdiction de fumer dans les lieux publics est parfaitement justifiée.

Pourtant on ne pourra pas s'en tenir là car le fumeur, quoi qu'il en dise, ne s'engage pas lui seul, en choisissant de risquer une maladie grave il tire un chèque en blanc sur ceux qui seront par la suite amenés à financer les très coûteux traitements qu'entraînent un cancer ou une maladie cardio vasculaire.

L'action des pouvoirs publics devra donc s'inscrire dans la durée afin de réduire progressivement la consommation puis de parvenir à la supprimer.

Un bon moyen consisterait en l'augmentation sensible du prix du tabac augmentation dont le produit servirait à provisionner les soins nécessaires aux futurs malades.

jean

Même si le commentaire de Gérard est sensé, je ne peux partager son avis consistant à lutter contre le tabac en augmentant sans cesse le prix des cigarettes.
En effet, c'est un leurre de croire que l'argent ainsi récolté ira dans une caisse alimentant une fond de prévoyance pour les futures malades.
On sait bien que cela n'est pas réaliste, l'histoire l'a malleureusement prouvé!

Romain

Ancien fumeur
j'ai pu constater que:
- la hausse du prix du tabac ne m'a pas fait fumer moins
- le remboursement des patchs est enfin prévu par la sécu


Si on ne meurt pas du tabac on mourra d'autre chose.
Le tabac existe depuis 500 ans et je ne crois pas à la prohibition

TOUS les lieux de la nuit sans tabac : boites de nuit, resto, bars....
alors ca je rigole d'avance.

La vie est un juste équilibre :
Jeanne Calman fumait
les cubains et les indiens d'Amérique aussi

Tout est question de dosage et de respect de l'autre.
Le problème n'est pas l'instrument mais la manière de s'en servir.

Romain - plein de sentences à cette heure de la nuit ^^

Anna S.

Ok avec Romain tout est question de dosage et de respect de l'autre, le problème c'est que la majorité des fumeurs sont des TOXICOMANES de la cigarette et des qu'on leur demande de respecter leurs voisins de table, ce n'est pas possible et la un chapelet d'excuses toutes plus bidons les unes que les autres. ils sont en manque. Moi j'ai choisi de ne pas fumer donc je refuse de me faire empoisonner donc je suis à 100 % pour l'interdiction dans les lieux publics Vous voulez fumer, fumer chez vous ou à l'exterieur. Et qu'on ne me dise pas que cela va faire baisser le chiffre d'affaire des restaurants. Sortir est un plaisir non nocif dont les fumeurs n'auront pas envie de se passer, et quand leurs amis non fumeurs refuseront de les voir meme chez eux ils finiront bien par sortir de leur grotte enfumée. HALTE AU TABAGISME PASSIF, ET HALTE AU TABAGISME. Fumeurs pensez à vos enfants futurs orphelins cela serait dommage de mourrir à 40 ans d'un cancer du poumon, d'un accident cardio vasculaire. C'est sur il ya mille autre façon de mourrir mais déjà éliminons celle là se sera déjà pas si mal. Anna

Gérard

Si l'on ne peut pas envisager de faire la fête ou simplement de vivre et travailler sans produire de la fumée il faudra alors en venir à une sorte de ségrégation, les fumeurs d'un côté les non fumeurs de l'autre dans des établissements séparés, je vous dis pas les complications.

Sincérement je suis très surpris que l'on ne puisse pas demander à des personnes dont la pratique est dommageable non seulement à eux même mais encore à tout leur entourage de la cesser.

Imaginons que demain le collègue de bureau d'un fumeur décide à son tour de vaporiser de la javel ou du CO2 ou du méthane ou je ne sais quoi de désagréable comment va réagir l'adepte de la nicotine?

Va-t-il au nom de la tolérance réciproque, de la liberté individuelle accepter tranquillement d'inhaler les vapeurs délétères ou bien va-t-il réclamer que ça cesse, hein, je me demande!

LaMuche

Plusieurs bloggeurs semblent se satisfaire du remboursement par la sécu du patch d'aide au sevrage tabagique. Eh bien pas moi ! Parce que plus la sécu rembourse des traitements et produits nouveaux, plus les charges sociales qui viennent diminuer mon salaire deviennent lourdes. Alors lorsqu'on ajoute de nouvelles prises en charge, je voudrais que ce soient des choses vraiment utiles, efficaces et nécessaires pour la santé (pourquoi, ne donne-t-on pas les taux de rechute après ces traitements ?)
Je suis tout à fait d'accord pour que la solidarité nationale, via la sécu, finance les médicaments innovants qui coûtent très cher, le vaccin qui vient de sortir contre le cancer du col de l'utérus et tout ces traitements formidables qui augmentent l'espérance de vie.
Mais je ne suis absolument plus d'accord pour financer les cures thermales, les patchs anti tabac et demain les patchs amaigrissement, les patchs anti acné, les patchs musculation ...
A ce compte là, nos poches de salariés cotisants à la sécu vont bientôt se trouver vides (mais aussi celles de nos arrières petits enfants car, d'ores et déjà, pour financer nos dépenses courantes, la dette sociale s'élève à 110 milliards d'euros !)et une hausse de la CSG est malheureusement prévisible ...
PS : L'idée du remboursement des patchs a été inventée par un certain M. Recours, député socialiste sous la précédente législature ...

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