Alors que la France entière rend hommage à l'Abbé Pierre, je tenais, moi aussi à saluer une dernière fois ce petit homme et sa grandeur d'âme.
La voix des sans-voix s'est éteinte après une vie bien remplie et toujours vouée à son prochain.
Que dire qui n'ait pas déjà été dit tout au long de la semaine écoulée, si ce n'est qu'il ne faut pas oublier les enseignements de cet homme de foi, de convictions et d'action.
Se souvenir, toujours, que la dignité humaine doit être au centre de toute action politique, sociale, associative... Et personnelle : car c'est bien Henri GROUES (de son vrai nom) qui disait «On n’est jamais heureux que dans le bonheur qu’on donne. Donner, c’est recevoir.»
En ce début d'année, où le froid a attendu le départ de l'Abbé Pierre et alors qu'on a pu mesurer le temps écoulé entre l'hiver 54 et le vote du droit opposable au logement, je forme le voeu que nous, politiques, méditions sur cette autre phrase de l'Abbé «Les hommes politiques ne connaissent la misère que par les statistiques. On ne pleure pas devant les chiffres.»... A nous de faire de la politique autrement pour que cette affirmation puisse être retirée de son testament spirituel et qu'il n'ait pas vécu pour rien !
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