« La réhabilitation de la valeur travail, la récompense du mérite, l'école de l'excellence, la lutte contre les fraudes, les peines planchers pour les récidivistes, la suppression de l'excuse de minorité pour les adolescents délinquants, le plein emploi, la sécurité sociale professionnelle, l'augmentation du pouvoir d'achat, la moralisation du capitalisme financier, la synthèse de la France du « oui » et de la France du « non »... »
Dans son discours du 29 mai 2007 au Havre, le Président Nicolas Sarkozy a réaffirmé : "Ce que j'ai dit, je le ferai".
A deux semaines du premier tour des élections législatives, nous constatons une grande mobilisation sur le terrain qui témoigne de l’impatience des Français à voir les réformes s’engager.
Le projet de Nicolas Sarkozy continue à passionner les Français qui souhaitent sa mise en œuvre rapide.
Une fois la nouvelle Assemblée nationale élue, il est essentiel que le Parlement soit saisi des projets de réforme en prenant toute sa part aux débats. Les principes des réformes sont clairement posés. La volonté de les mettre en œuvre sans attendre est affirmée chaque jour.
En attendant, le gouvernement avance dans le respect des engagements du président de la République.
Le premier exemple, c’est le service minimum pour lequel Nicolas Sarkozy s’est engagé fortement durant la campagne.
Sur cette question, il avait souhaité à la fois le respect du dialogue social et une mise en œuvre rapide du service minimum.
Une loi cadre sera votée cet été au cours d’une session extraordinaire au Parlement. Cette loi cadre permettra aux acteurs concernés de débattre, entreprise par entreprise, branche par branche, pour aboutir à un service minimum.
L’avantage de la loi cadre est que l’échec de la négociation est prévu. Dans l’hypothèse où il n’y aurait pas d’accord, la solution instituant un service minimum serait retenue.
Sur de nombreux autres sujets, le gouvernement avance et avance vite.
Luc Chatel a annoncé un collectif budgétaire très dense lors la session extraordinaire du Parlement qui se tiendra cet été. Il traduira la volonté d’un véritable choc fiscal avec une mesure très attendue par les Français en matière d’emploi et d’amélioration du pouvoir d’achat qui est la défiscalisation des heures supplémentaires.
Une autre mesure forte de Nicolas Sarkozy sera inscrite à l’ordre du jour du Parlement qui prévoit la déduction des intérêts d’emprunt pour l’acquisition d’un logement.
Sur la sécurité, Rachida Dati, Garde des Sceaux, a confirmé la volonté d’agir dès cet été sur la multi-récidive, autre engagement du président Nicolas Sarkozy.
Valérie Pécresse, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, s’est engagée très fortement sur l’autonomie des universités et la possibilité pour celles-ci d’avoir recours à des financements complémentaires.
Sur la construction européenne, Nicolas Sarkozy a rencontré les principaux acteurs européens : la présidente en exercice de l’Union européenne, Angela Merkel, le président du Parlement européen et le président de la Commission.
La proposition d’un traité simplifié est aujourd’hui au centre des débats de l’Union européenne.
José Manuel Barroso a indiqué il y a quelques jours que ce traité pourrait être l’objet d’un consensus européen.
Les solutions avancées par Nicolas Sarkozy durant la campagne sont actuellement sur la table des négociations. Un compromis pourrait intervenir dans les prochaines semaines.
Commentaires