Journal de Bord – 15 mai 2009

L’étude du Projet de Loi sur la réforme de l’Hôpital continue au Sénat, avec pour toile de fond la grogne des médecins hospitaliers. 

Je suis, dans ce combat, à leurs côtés, défendant le rôle du corps médical et des élus pour l’administration des hôpitaux.

 Je suis rentré de Paris, en fin d’après-midi, hier, pour présider le Conseil des 4^e et 5^e arrondissements. C’est un temps fort de la vie municipale, l’illustration principale de la démocratie de proximité à laquelle je suis attaché. 

Une journée chargée m’attendait aujourd’hui.

J’ai commencé par assister au Conseil d’Administration d’Habitat Marseille Provence, avant de participer à un repas organisé par le Club de Boules La Boule du Chalet, dans le 10^e arrondissement. Même après avoir laissé mon mandat de Député, j’ai plaisir à garder contact avec les acteurs des quartiers de la 5^e  Circonscription de Bouches-du-Rhône.

J’ai, ensuite, rejoint la Marie de secteur pour honorer des rendez-vous avec des administrés.  

Rencontrer les habitants de mon secteur reste, pour moi, une priorité. Ils sont, d’ailleurs, de plus en plus nombreux à m’interpeller sur la propreté de leurs quartiers. La population des 4^e et 5^e arrondissements se montre, souvent, choquée par le décalage entre le cliquant de la campagne de communication entreprise par la Communauté urbaine sur le sujet et la réalité qu’elle vit au quotidien. 

Plus d’un an vient de s'écouler depuis l'élection d'Eugène CASELLI à la Présidence de Marseille Provence Métropole. C'est un drôle d'anniversaire sur lequel j'ai eu le temps de méditer. 

Quid des promesses faites par le candidat GUERINI et ses alliés. Le Président du Conseil général, en mars dernier, promettait de rendre la ville propre en 6 mois. Il proposait, comme principal outil, la suppression du "fini-parti". Le "fini-parti" demeure, aujourd'hui, la règle. Les rues secondaires laissées à l'abandon sont de plus en plus nombreuses. Le mécontentement de nos administrés va grandissant et les habitants de mon secteur sont particulièrement désabusés. 

Là où nous assumons, d'autres ne prennent pas leurs responsabilités. Tel est l'objet de ma réflexion. 

Marseille est en devenir, Marseille est en réalisation. Nous n'avons pas le loisir de perdre des années précieuses en atermoiements partisans. La politique, au sens de la conquête du pouvoir, n'est pas l'affaire des administrés, seule la bonne gestion de notre cité, dans l'intérêt général, leur importe.

 C'est avec ce profond sentiment d'obligation envers les habitants des 4e et 5e arrondissements que je continue mon combat, pour conserver les moyens nécessaires, en matériel et en agents, afin de maintenir le secteur propre, malgré les différents changements réalisés par la Communauté Urbaine.

  

En début de soirée, je me rendrai au siège de la Fédération UMP pour animer une réunion de militants.

 Ce week-end, je participerai au déjeuner et à la kermesse de l’Oeuvre Jean Joseph Allemand, implantée dans le 5^e arrondissement et me rendrai, également, à la 12^e édition du Festival du Palais Longchamp organisé par la Mairie des 4^e et 5^e arrondissements et le CICA Culture.