De retour à Marseille dès mercredi soir, j’ai rapidement retrouvé mes activités et dossiers municipaux. Ma matinée s’est déroulée hors de la Mairie de secteur. Je l’ai, essentiellement, consacrée au Comité d’Action Sociale de la Ville de Marseille, dont je suis le Président, avec des réunions et la Commission des Prêts.
J’ai, ensuite, rejoint le SAMU social pour participer au pot de départ de son Président, Monsieur ANTOMARCHI. J’en profite pour saluer son dévouement à sa mission.
Après un déjeuner pour le lancement d’un concours de boules au Cercle des Boulomanes (4°), je me suis dirigé vers la Mairie de secteur pour honorer des rendez-vous avec des administrés.
Je consacrerai ma soirée à une rencontre avec les militants UMP des 13e et 14e arrondissements, en présence de la Député Valérie BOYER.
Au programme de demain : la commémoration, dans les 4e et 5e arrondissements, de la Victoire du 8 mai 1945. Nous nous regrouperons auprès des stèles et monuments aux morts des Chutes Lavie (9h00), du square Sidi Brahim (9h30), de la place Pol Lapeyre (10h00), du boulevard Baille (10h30) et de la place Edmond Audran (11h00).
Pour la majorité des gens qui nous entourent, et c’est une chance, la guerre est une chose que nous imaginons, que nous devinons, que nous craignons, mais que nous n’avons jamais vu.
La 2nd Guerre mondiale s’éloigne. Et, ceux qui l’ont faite sont de moins en moins nombreux. Pourtant, elle sera toujours plus qu’un pan de l’histoire des hommes, plus qu’un morceau du 20e siècle, plus qu’une page de gloire, de conquête, de défaites et de massacres.
Car, ces années de guerre ont montré ce que des hommes peuvent être capables de faire, au nom de leur nation, au nom de leurs frontières, au nom de leurs convictions, ou de l’idéologie d’une supériorité raciale.
Ces années de guerre ont aussi montré, à l’inverse, ce que le courage, le désintéressement, le sens du sacrifice, la pitié, pouvaient faire.
Une guerre a ses saints, ses martyrs et ses monstres.
La cérémonie du 8 mai est la nécessaire leçon d’histoire du 20e siècle, instituée pour rappeler aux citoyens de notre pays que les semeurs de haine, les chantres de la supériorité raciale, les prophètes de la violence, cela existe !
Et qu’ils n’ont pas disparu, hélas, le 8 mais 1945. Yougoslavie, Cambodge, Rwanda… Tous les génocides ont pour origine un homme qui parle avec un micro et qui, bizarrement, malgré la longue série des drames semblables de l’histoire humaine, parvient à se faire entendre.
Nous ne disposons, face à ses tragédies, d’aucun vaccin définitif, mais d’un traitement au long cours qui comprend à la fois l’instruction, la mémoire, l’apprentissage respectueux de notre passé.
L’Europe, depuis plus de 60 ans, se souvient d’où elle vient, se souvient de l’abattoir qu’elle a été ; et c’est la seule raison indéniable qui puisse expliquer ces années de paix que nous vivons.
Parce qu’un Allemand sait ce qu’est Oradour-sur-Glane, parce qu’un Anglais a entendu parler du bombardement d’ Hambourg, parce que l’Histoire, en un mot, s’est transmise, nous avons été prévenus face à tous les Hitler, Mussolini et Staline potentiels.
Sous les ruines, les charniers, les gravats de l’Europe de 1945, nous trouvons, 50 ans après, la monnaie unique, les frontières ouvertes, les lois qui s’appliquent, de manière identique, à tous les pays.
8 mai 1945, 8 mai 2009, 64 ans de paix, non pas une paix de statu quo et de suspicion, mais une paix qui agit, qui œuvre chaque jour à se renforcer.
Ce qui nous réunit, le 8 mai, c’est, sans doute, ce qui rapproche les hommes en général : le souvenir des disparus, la mémoire des dates anniversaires, la communion autour d’un événement mémorable.
On peut maintenant considérer, sans naïveté ni angélisme, le 8 mai, comme l’anniversaire de mariage des principaux pays d’Europe.
Que de morts, de détresse et de drames pour en arriver là !
Alors que chacun sait que pour être digne du nom d’homme, il faut simplement s’indigner lorsque quiconque s’attaque à la dignité humaine.
Enfin, ce week-end, je participerai au challenge Daniel SARTRE, organisé par l’Association sportive, La Boule du Chalet, dans le 10e arrondissement
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