Le blog de Bruno Gilles

Suspension des marchés du nettoiement de Marseille Provence Métropole : une décision stupéfiante

Je suis stupéfait de la décision prise par Monsieur CASELLI de suspendre l'appel d’offres des marchés de la propreté et de relancer une nouvelle procédure dès le 1^er janvier 2010.

 Cette décision est irresponsable et fait peser, sur la Ville de Marseille, le risque de la multiplication de tels conflits dans le futur.

En effet, en cédant au chantage, Monsieur CASELLI prend le risque de se retrouver, à nouveau, en difficulté quand des entreprises non retenues par la Commission d’appels d’offres de la Communauté urbaine décideront d’engager un bras de fer.

 Si la Société BRONZO n’est pas retenue par la Commission d’appels d’offres qui sera, à nouveau, appelée à se prononcer dans les prochains mois, les Marseillais sont en droit de savoir ce qu’a prévu la Communauté urbaine pour ne plus revivre le cauchemar dans lequel ils vivent depuis des jours.

 Bien évidemment, on ne peut que se réjouir que ce conflit cesse, mais cette décision est un message dangereux lancé par Marseille Provence Métropole : elle est prête à céder à toutes formes de chantage.

Projet de Loi de Financement de la Sécurité sociale : je défends le droit à l’image collective (DIC) des clubs sportifs professionnels.

Hier, J'ai déclaré, au Sénat, en réunion de groupe (UMP) et en Commission des Affaires sociales dont je suis membre, que je défendrai le DIC, remis en cause par l’Assemblée nationale lors de son récent examen du Projet de Loi de Financement de la Sécurité sociale pour 2010.

 De même que l’on ne change pas la règle du jeu durant un match, j' estime que le dispositif du DIC qui a été modifié en décembre 2008, lors de l’examen du Projet de Loi de Finances pour 2009, ne peut être annulé à un an de distance.

 Les clubs sportifs professionnels bénéficient, depuis 2004, d’un dispositif analogue à celui des artistes-interprètes. Il s’agit pour ces clubs d’une exonération de 30 % de charges sociales sur la rémunération versée aux joueurs, déclenchée à partir d’un certain seuil de rémunération. Les sportifs dont les revenus imposables sont ainsi augmentés supportent,  eux, de ce fait, un supplément d’impôts. Il ne s’agit donc pas d’une « niche fiscale ». Le DIC concerne l’ensemble des disciplines soumises à un contexte de forte concurrence européenne : le foot, le rugby, le basket et le handball. Il était prévu que la réforme de 2008 devant être mise en œuvre à partir de juillet 2010 s’applique jusqu’au 30 juin 2012 et qu’un rapport du Gouvernement soit présenté au Parlement en octobre 2011.

 Je considère, donc, que la remise en cause du DIC n’est pas fondée.

 

 

 

L’ECHEC !!

 Alors qu’ils promettaient de « rendre Marseille propre en 6 mois », force est de constater l’échec des socialistes aux responsabilités à la Communauté Urbaine Marseille Provence Métropole.

 Après un an d’atternoiements et de fausses concertations, la réponse apportée par la Communauté urbaine au problème du nettoiement dans notre ville a été la privatisation.

 Décidément, les dirigeants socialistes ne reculent pas devant les incohérences.

 Le résultat, après un an et demi de pouvoir : une ville insalubre, des dossiers d’appel d’offres mal ficelés et une grève qui paralyse les centres de traitement des déchets.

 Les donneurs de leçons d’hier font, décidément, pâle figure aujourd’hui et notre ville est sale.

 Je rappelle aux administrés marseillais qui nous interpellent, que le nettoiement n’est pas de la compétence de la Mairie de Marseille mais de la Communauté Urbaine dirigée par Monsieur Eugène CASELLI qui clame depuis des semaines, sur les panneaux d’affichages, qu’il est « fier de nos rues ».

Qu’enfin, il nous le prouve.