Le blog de Bruno Gilles

Blog de Bruno GILLES Sénateur des Bouches du Rhône Maire des 4e et 5e Arrondissements de Marseille

Nouvelle campagne des Jeunes Populaires : « Militer, ça change le monde »

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Les Jeunes Populaires ont lancé le 1er Octobre sur une péniche sur la Seine leur nouvelle campagne « Militer, ça change le monde ».

L’idée de la campagne est simple, l’engagement militant des jeunes peut changer le monde : hier militant aux jeunes RPR, Nicolas Sarkozy, président de la République, change le monde à l’ONU, au G20 de Pittsburg et très prochainement à Copenhague.

500 000 tracts seront distribués partout en France, notamment le 17 octobre où toutes les fédérationsfrançaises organiseront, dans le cadre de la semaine de l’adhésion, de grands évènements militants. Le but est de fédérer 5 000 nouveaux adhérents autour de nos valeurs, nos idées, notre travail.

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Pour télécharger le tract, cliquer sur le lien ci-dessous :

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Nicolas SARKOZY veut agir pour la jeunesse

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Le détail des mesures pour la jeunesse annoncées ce jour par Monsieur le Président de la République à l'occasion de son déplacement en Avignon le 29 septembre dernier.


La stratégie :

C’est la première fois depuis très longtemps qu’un président de la République consacre un programme à la jeunesse, à l’ensemble des jeunes dans leur diversité.

L’objectif est d’aider les jeunes à être autonomes, c’est-à-dire à pouvoir construire leur avenir, notamment par l’augmentation de leur niveau de qualification et de leur taux d’emploi.

Ce programme combine des réformes audacieuses et en profondeur – de l’éducation, de l’orientation, de l’accompagnement, notamment – et des soutiens ciblés pour les situations les plus difficiles : les jeunes qui « décrochent » de l’école sans avoir acquis de qualification.

 Ce programme a été précédé par une très large concertation qui a abouti à des lignes de forces communes entre acteurs différents : des parlementaires de la majorité ( E. Courtial, C. Demuynck) et de l’opposition (M. Touraine ; V. Kles) ; l’ensemble des organisations patronales, l’ensemble des organisations syndicales, les associations de collectivités territoriales, les syndicats étudiants, les associations de jeunes ; les grandes associations sociales ; les acteurs de terrain, comme les missions locales, ont participé à la commission présidée par Martin HIRSCH et, après 170 heures de travail en commun se sont rejoints pour faire des propositions au Président de la République ; c’est la première fois qu’une telle démarche est suivie. Dans le passé, les mesures pour les jeunes n’ont été que partielles : on peut, pour la première fois, parler d’une « stratégie pour la jeunesse ».

 Les piliers de la stratégie :

1)        Améliorer l’orientation des jeunes.

La mise en place d’un service public de l’orientation : l’orientation est pour les parents d’élèves le problème numéro 1. L’objectif de ce chantier est de transformer de fond en comble l’orientation au niveau national (rapprochement des opérateurs), au niveau régional (plateformes) et au niveau local (accréditation des organismes habilités à participer au service public de l’orientation). Des missions précises son prévues : organisation des stages en milieu professionnel pour tous les élèves,  meilleure valorisation de l’alternance, information plus complète sur les débouchés, possibilité de réorientation, etc.

Un livret de compétence pour mieux détecter, reconnaître, valoriser les compétences, les talents et les aptitudes.  Comme le carnet de santé, le livret de compétence accompagnera l’élève et pourra valoriser des compétences extra scolaires (investissement dans une association, un sport, une activité artistique, un engagement civique). Aucun jeune ne peut être nul en tout. Le livret de compétences complètera ainsi le livret scolaire.

2 ) Ne plus laisser aucun jeune entre 16 et 18 ans sans solution.

Droit et obligation de formation pour tous les jeunes de 16 ans à 18 ans : grande nouveauté, dans le prolongement de l’obligation scolaire jusqu’à 16 ans, tout jeune devra préparer sa vie active en suivant une formation (pouvant passer par la scolarité, l’alternance, la formation professionnelle) ou en accédant à un emploi. L’année de carence qui suit la fin de la scolarisation du jeune sera supprimée car elle retarde la prise en charge du jeune et le règlement de ses difficultés, notamment par les missions locales.

Repérer et suivre tout jeune qui décroche du système scolaire. Des plateformes « anti-décrochage » (expérimentées dans 11 régions) seront généralisées dans toutes les régions. Elles organiseront le partage de l’information sur les jeunes entre éducation, missions locales et organismes de formation professionnelle. Elles organiseront les solutions à proposer à ces jeunes (formations, contrats spécifiques). 30 millions d’euros y seront consacrés.

Renforcement du cahier des charges des missions locales, pour qu’elles se consacrent à l’accompagnement des jeunes « décrocheurs » (40 millions d’euros).

Expérimentation d’un parcours contractualisé pour 6000 jeunes décrocheurs de 16 à 18 ans comprenant des aidés conditionnées et financées par un fonds de décrochage des jeunes.

3) Renforcer et valoriser les dispositifs d’accès à l’emploi.

 Pour les jeunes sans qualification, renforcement du programme CIVIS (80 millions d’euros supplémentaires), en augmentant le nombre de jeunes pouvant bénéficier de CIVIS et le montant de l’aide de CIVIS (aujourd’hui plafonnée à 900 euros par an) avec un soutien particulier au permis de conduire, pouvant être conditionné à une activité d’intérêt général.

 Pour les jeunes en alternance, et notamment les apprentis, accès à des avantages matériels dont les étudiants bénéficient (restaurant universitaires, tarifs étudiants).

Demande aux partenaires sociaux de négocier la mise en place d’un système de pré-recrutement permettant à un employeur de lier le financement de la formation d’un jeune à un engagement de travailler pour lui pendant une durée proportionnelle à la durée et au coût de la formation.

Pour les jeunes qui travaillent, accès au RSA, à condition qu’ils aient travaillé l’équivalent de deux ans dans une période de 3 ans, soit deux ans à plein temps ou 3 ans à deux tiers temps ; permet ainsi aux jeunes de bénéficier du complément de revenu, quand ils travaillent ou d’avoir un soutien quand ils ont épuisé tous les droits à assurance chômage (coût en année pleine après montée en charge complète de 250 millions d’euros) ;

4) Expérimenter des solutions innovantes visant à améliorer le taux de qualification et l’insertion dans l’emploi pour les plus de 18 ans.

Deux dispositifs particuliers seront testés :

-   pour 8000 jeunes de plus de 18 ans en difficulté d’insertion : un revenu contractualisé d’autonomie avec une logique de droits et de devoirs ;

-   pour 8000 jeunes de plus de 18 ans ayant un souhait particulier d’autonomie : une dotation d’autonomie permettant au jeune de bénéficier lui-même d’une partie des aides publiques qui sont aujourd’hui attribuées à ses parents ; le jeune aurait la possibilité de financer des dépenses préalablement définies.

5) Améliorer les conditions de l’autonomie des jeunes.

Pour les étudiants, allongement à 10 mois de l’année universitaire et allongement de la durée des bourses, dès lors que la scolarité sur 10 mois est effective (ce qui concerne aujourd’hui environ 10% des étudiants).

Pour les jeunes qui n’ont pas de complémentaire santé (15% des jeunes), doublement de l’aide à l’acquisition d’une couverture complémentaire (coût 30 millions d’euros).

6 ) Favoriser l’engagement des jeunes.

Création d’un service civique pour 10 000 jeunes en 2010 avec l’objectif de pouvoir y intégrer à terme 10% d’une classe d’âge pour en faire un rendez-vous générationnel ; activités d’intérêt général ; partenariat avec associations, collectivités territoriales, fondations autour de grandes causes et d grands chantiers nationaux (coût 40 millions d’euros) ; prise en compte du service civique dans les études.

 Abaissement de la « majorité associative » à 16 ans pour permettre aux jeunes d’administrer une association. 

Ø    Au final, toutes ces mesures participent d’une seule et même logique : une conception de l’autonomie qui passe par un plus haut niveau de qualification ou un meilleur accès à l’emploi, une reconnaissance de la diversité des parcours, une valorisation de l’engagement civique.

Ø    Elles reposent sur les incitations à la formation, la guerre au décrochage, une meilleure coordination des acteurs autour du jeune et une valorisation du travail qui conditionne les soutiens supplémentaires.


Une stratégie réaliste :

1)        Ces différentes réformes importantes seront conduites en parallèle, en cohérence avec la réforme du lycée ;

2)        Ces changements seront accomplis dans la durée ;

3)        Le coût total s’élève à 500 millions d’euros, auxquels s’ajoutera l’allongement des bourses qui n’interviendra qu’après vérification que l’année universitaire comporte bien 10 mois effectifs d’études ; en 2010, le FISO d’un côté, le fonds national pour les solidarités actives, financeront une grande partie de ses dépenses nouvelles ;

Au final, une forte ambition pour les jeunes.

Ces mesures montrent une grande attention, une grande considération portée à la jeunesse. Elles répondent à des demandes exprimées depuis des années qui n’ont jamais été traitées en profondeur. Elles reposent sur un équilibre entre des efforts demandés aux jeunes (de se former, de travailler, de s’engager) et une véritable valorisation de ces efforts ;

Tous ceux qui ont réfléchit à ces mesures, qu’ils appartiennent aux organisations de jeunes, aux syndicats, aux organisations d’employeurs, ou qu’ils soient élus,  ont considéré que si elles étaient mises en œuvre, il s’agirait pour la première fois d’une stratégie d’ensemble pour la jeunesse, dont la France n’avait su doter jusqu’à présent.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Ce qu'il faut savoir sur le projet de loi concernant le statut juridique de la Poste

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quelle est la situation aujourd’hui de la poste en termes de statut juridique ?

 

  • Aujourd’hui, La Poste est constituée sous forme d’établissement public, ce qui veut dire qu’elle n’a pas de capital social (pas « d’actions ») et donc qu’elle ne peut pas se financer en émettant des actions nouvelles. La Poste ne peut pas non plus se financer en s’endettant davantage, car sa dette atteint déjà près de 6 milliards d’euros.
  • Cependant,  si La Poste passe du statut juridique d’établissement public à celui de société anonyme, alors La Poste disposera d’un capital social avec des actions, ce qui lui permettra ensuite de réaliser une augmentation de capital (une émission d’actions nouvelles) qui sera financée par des investisseurs. Ces investisseurs apporteront des financements à La Poste, en échange d’actions nouvelles. 


pourquoi un projet de loi changeant le statut juridique de la poste ?

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