Ces six mois d’action contre la crise mondiale permettent à notre pays de mieux résister que les autres sur le front de la croissance, de la consommation, de l’emploi et du crédit. Si la récession frappe notre pays, comme elle frappe tous nos voisins européens ou encore les Etats-Unis dont est partie la crise, nous devons néanmoins noter avec satisfaction que la récession est moins forte en France qu’ailleurs. C’est le résultat d’un plan de relance très rapide et réactif, ciblé sur l’investissement, et ciblé également sur les Français modestes ou les Français moyens, touchés par la crise. Cette situation s’accompagne d’une dégradation de l’emploi, moins pire qu’ailleurs, d’une consommation qui résiste mieux qu’ailleurs et d’un crédit aux particuliers et aux entreprises redevenu également plus souple qu’ailleurs. Si cette situation, alors même que des millions de nos compatriotes souffrent de la crise, n’appelle pas d’autosatisfaction, elle souligne pourtant la nécessité de poursuivre l’action de réformes pour notre pays. Cette lutte du Président de la République, du Gouvernement et des Français, n’est possible que parce qu’elle est coordonnée avec nos voisins européens.