Ségolène ROYAL, démagogie oblige, propose d’augmenter le SMIC à 1500 euros
Pour rappel, depuis 2002, le gouvernement s’est attaché à mettre fin à la multiplication des SMIC léguée par la gauche. Le SMIC a été réunifié puis revalorisé.
Au total le SMIC - du moins, le Smic horaire - aura progressé de 24% en cinq ans.
« Nous avons fait mieux que Jospin », a déclaré à juste titre le Premier Ministre Dominique DE VILLEPIN.
Du coup, la promesse du projet socialiste de porter le SMIC à 1500 euros lors de la prochaine mandature - soit une augmentation de 20% - parait plus modeste.
Pour autant cette proposition du PS est dangereuse :
- Cette mesure aurait d’abord un effet catastrophique sur l’emploi.
En augmentant artificiellement le smic, Ségolène Royal relèverait considérablement le coût du travail non qualifié. Le résultat serait que les entreprises réfléchiraient encore plus avant d’embaucher. Les premières victimes seraient les jeunes, les salariés les moins formés.
- Mais le vrai effet pervers réside dans la smicardisation de la classe moyenne.
En France une proportion record de la population est d’ores déjà payée au SMIC : 17% Avec ce cadeau empoisonné, la candidate socialiste ferait bondir brutalement la proportion de smicards à 30 %. L’impact serait terriblement démotivant pour la classe moyenne : l’écrasement des salaires nourrit un sentiment de déclassement. Embauché au Smic, on risquerait d’y rester toute sa vie.
Il faut également dire que ce dopage du smic se ferait au détriment de tous les autres salaires. Les marges de manœuvre en termes d’augmentation seraient exclusivement phagocytées par cette hausse.
Au lieu de tirer vers le haut, on scotche au plancher les classes moyennes. C’est l’invention du descenseur social.
Le programme de Nicolas Sarkozy est aux antipodes.
Il repose sur un constat clair : le problème en France est aujourd’hui celui du travail et des classes moyennes auxquelles il faut redonner un espoir.
Cela passe par une hausse du pouvoir d’achat en :
- payant plus celui qui souhaite travailler plus,
- baissant l’impôt sur le travail.
Nicolas Sarkozy s’emmêle à son tour dans le nombre de sous-marins Interrogé lundi matin sur RMC/BFM, le candidat de l’UMP a affirmé que l France possédait « quatre » sous-marins nucléaires d’attaque (SNA). « Non, c’est cinq », lui a rétorqué le journaliste Jean-Jacques Bourdin. Manque de chance, c’est six !
Pourquoi cette information n'est elle pas plus diffusée comme pour ségolene royale.
Rédigé par : vengeheur maskai | lundi 26 février 2007 à 22:46
Pour répondre à vengeheur sur la polémique sur les compétences de Nicolas Sarkozy en matière de défense et de politique étrangère, la presse a bien entendu relayé cela comme étant une bourde.
Toutefois, Nicolas Sarkozy a eu raison de lui répondre que la France possède 4 sous marins nucléaires puisque ce vocable désigne communément les SNLE, c'est-à-dire les sous marins lanceurs d’engins de la force de dissuasion. Nous avons bien 4 SNLE, ce qui fait de nous la troisième puissance nucléaire navale après les Etats-Unis et la Russie.
Il est vrai que nous avons, aussi, des sous marins d’attaque au nombre de 6 qui n’ont de nucléaire que leur propulsion et dont le rôle est celui de tous les sous marins classiques, c'est-à-dire assurer la sécurité des bâtiments de surfaces et détruire les navires ennemis.
Rédigé par : milou | mardi 27 février 2007 à 13:40
Cher Bruno
Je suis entièrement d'accord avec ton interprétation du programme PS sur le SMIC qui entrainera une dévalorisation des classes moyennes en les tirant vers le bas.
Bien à toi
Olivier
Rédigé par : Olivier SAPET | mercredi 28 février 2007 à 18:59
Et Toc, bien répondu Milou, bon finalement on a 10 sous marins on est loin du - " 1, non 2 , ne serait-ce pas plutôt 3 ...." - de Mme Royal.
Rédigé par : Anna S. | mercredi 28 février 2007 à 20:01
Touché... Coulé ! C'est Milou qui a atomisé vengeheur maskai !!!
Rédigé par : fredclem | mercredi 28 février 2007 à 20:52