Une page de la Ve République s'est tournée…

 

…Hier, avec le départ de l'Elysée de Jacques Chirac au bout de 12 ans de mandant et, aujourd'hui, avec la prise de fonctions de Nicolas SARKOZY.

 

Alors, après un détour par le marché forain, cours Pierre Puget, je suis allé à la Fédération UMP, à 11 heures, pour suivre avec les militants la passation de pouvoirs.

 

 

Le Président élu est arrivé à l'Elysée de ses bureaux de la rue Saint Dominique. Il a été accueilli au pied du perron d'honneur. C'est la première fois, sous la V^e République, qu'un sortant transmet ses pouvoirs à un entrant du même camp.
 

Ça n'a pas empêché Nicolas SARKOZY de réaffirmer la "rupture" comme thème central de son programme. Il a souligné "l'exigence de changement" et "l'exigence de rompre avec les comportements du passé".
 

Celui qui incarne aujourd'hui la France est, ainsi, un héritier de Jacques CHIRAC, mais un héritier rebelle.
 

Après la pose photos, les deux hommes se sont éclipsés pour un tête-à-tête.
 

Monsieur CHIRAC s'est ensuite retiré, sous les applaudissements de ses collaborateurs, et la cérémonie d'investiture a débuté.
 

Un petit air de Festival de Cannes a soufflé quand l'épouse du Président a remonté le tapis rouge, les photographes s'époumonant "Cécilia !"
 

Alors, c'est avec des sentiments mêlés que nous, la Génération Chirac, nous avons vu l'ancien Président quitter l'Elysée, entre nostalgie et espoir, entre émotion et détermination.
 

Si l'avènement de Jacques CHIRAC, en 1995, a marqué la fin de la mitterrandie, l'arrivée de Nicolas SARKOZY pourrait ouvrir une nouvelle ère. D'ailleurs, il a, comme ses prédécesseurs, remonté les Champs-Elysées pour déposer une gerbe à l'Arc de Triomphe, pour en faire autant devant les statues de Clemenceau et de De Gaulle. Mais, il a également, d'emblée, voulu innover en se rendant au Bois de Boulogne rendre hommage à 35 jeunes résistants fusillés par les Allemands en août 1944.

 

Après mes rendez-vous en Mairie de secteur, je me suis rendu, à 18h00, chez LCM pour commenter cette passation de pouvoir historique.
 

Reste à doter le nouveau Président d'une majorité et c'est une tâche qui nous incombe, à nous, candidats aux élections législatives.